Chers francophones de la planète entière.
Cet espace collaboratif, en cours d'élaboration, prolonge l'émission radiophonique, Gaza parle français, diffusée sur la radio éducative sur 102.1 FM, en vous invitant à débattre dans la foulée des interviews, disponibles au téléchargement. Ce blog vise aussi à mettre en valeur les activités des écoles enseignant le français et à proposer des ressources dans le cadre de l'enseignement/apprentissage du français.
Le témoignage photographique peut-il être une arme de résistance face à l'occupation? Et contribue-t-il à mieux faire connaître la réalité de la
situation en Palestine occupée?
Le travail militant d'information que fait Anne Paq sur son blog, en risquant sa vie, est admirable et probablement fécond. Mais, il importe également que Palestiniens patriotes et vrais amis des Palestiniens patriotes connaissent bien, avec suffisamment de précisions les fondements historiques internationaux de leurs drames plus que sexagénaire. En particulier ce qui s'est passé à New-York (ONU), à Washington (Maison Blanche) et Tel-Aviv sans oublier Moscou , Londres et Paris du 15 mai 1947 au 31 décembre 1949 ; ce qui est relativement facile, y compris en français par Internet.
Une photo vaut mieux que mille discours et elle se passe de commentaire. Même sortie de son contexte, elle est difficilement attaquable. C'est un outil qui, mis au service du droit, devrait appuyer le recours des Palestiniens devant les instances internationales, telle la Cour pénale internationale (CPI).
Seules «impactent » et éventuellement « payent » les photos violentes, quoique notre conditionnement culturel c'est maintenant « la photo qui bouge et parle ».
Le CPI est « sous contrôle » , ce qui atténue sérieusement le bénéfice mis en avant de la « victoire » de l'automne 2012.
Néanmoins les « pierres » d'Anne Pac sont utiles à l'édification de la seule solution éthique : un état palestinien souverain de la Méditerranée au Jourdain pour le moins, non confessionnel et donnant généreusement réellement les mêmes droits aux vrais ou supposés « Juifs » repentis qu'à tout autre citoyen palestinien soucieux de sérénité et de fraternité. Mais ça nécessite que cet état soit économiquement et environnementalement durablement viable.
Alors que pour y arriver, le juste combat suppose l’utilisation constante des justes mots à propos des réalités passées et présentes justement présentées et comprises par un maximum de Palestiniens patriotes et de vrais amis des Palestiniens patriotes épris d'éthique encore plus que de droit. Car la justice dit le droit, or même le droit n'est pas toujours juste.
Hier soir, j'ai suivi avec intérêt, sur la chaîne franco-allemande ARTE, un documentaire mettant en lumière la collusion entre les instances judiciaires de la "seule démocratie du Moyen-Orient" et l'armée d'occupation, notamment quand il s'agit de faits s'étant déroulés dans les territoires occupés. D'anciens juges de la cour suprême, et des tribunaux militaires, déclaraient ouvertement se fier aux seules sources fournies par les différents appareils de sécurités israéliens, considérées comme plus fiables que les "allégations des ennemis d'Israël". De plus, des juristes compétents avaient été chargés, dès le début des campagnes d'annexion et d'occupation, de concilier droit et "exigences sécuritaires" dans les territoires occupés, à coup d'ordonnances promulguées par les commandants des zones occupées, et visant à justifier entre autres, les expropriations de terres, les démolitions de maisons palestiniennes et la construction de colonies sur des terres confisquées. Dans ce documentaire impartial, puisqu'il a été réalisé par un citoyen israélien, on voit l'illustration des limites du droit, face aux intérêts de la puissance occupante. Les conventions internationales sont sciemment utilisées par l'armée d'occupation sioniste.
Enfin, je voulais dire que le réalisateur de l'émission ne pouvait pas être accusé d'être pro-palestinien, puisqu'il est citoyen du pays dont il dénonce les agissements.
vraiment oui la photo graphie est un otil de expliquer a tout le peuple que le peuple palestinien souffre de l'armeé israélienne et que se passer dans territoires occupés iman
Oui ,sans aucun doute, le témoignage photographique est une arme de résistance incomparable car simplement : -elle reflète la réalité de l'image des Palestiniens souvent " mutilée" par les Israéliens et leurs alliés .
-elle n'est pas condamnable comme les roquettes palestiniennes! C'est un outil de résistance pacifique mais à condition qu'elle soit ancrée dans son contexte pour permettre une bonne interprétation ,sinon elle pourra être mal "exploitée" par la presse JAUNE . Moi, j'ai regardé le documentaire " Flying paper" à l'IF de Gaza , c'était un film formidable! D'après ce que j'ai vu ,je crois que chaque élément du film avait un message très fort pour ceux qui veulent comprendre seulement ! Ce type de films pourra contribuer à changer les clichés liés à la cause palestinienne et à dévoiler les mensonges israéliens , mais il en faut plusieurs.
Bon! La photo, c'est bon ,mais à quoi bon la montrer à ceux qui sont aveuglés ou bien s'aveuglent pour de bon!
Hélas, nous sommes tous les jours inondés d'images, à la télé, sur Internet, faisant état des souffrances, de l'injustice, subies par d'autres hommes, femmes et enfants, sous d'autres latitudes. Certes, les âmes sensibles s'indignent, et parfois, passent à l'action dans un grand élan de solidarité. Néanmoins, cette indignation finit par s'estomper et cède progressivement la place à la résignation, et au pire des cas, à l'indifférence. De plus, les indignations et la solidarité ne changent, hélas, pas le cours des choses, surtout lorsque les intérêts des puissants de ce monde sont jeu!
Je me souviens de ce fameux cliché montrant la mort de Mohamed Al-Dura sous des balles israéliennes. Cette image a secoué le monde entier et reste gravée comme un stigmate de la honte dans les pages de l'Histoire de l'occupation. Il y a beaucoup d'autres images montrant la brutalité de l'entité sioniste, qui ne seront jamais effacées de la mémoire de l'Histoire car elles témoignent de la cruauté et de la barbarie de l'occupation notamment des photos d' enfants sous les décombres.
Le travail militant d'information que fait Anne Paq sur son blog, en risquant sa vie, est admirable et probablement fécond. Mais, il importe également que Palestiniens patriotes et vrais amis des Palestiniens patriotes connaissent bien, avec suffisamment de précisions les fondements historiques internationaux de leurs drames plus que sexagénaire. En particulier ce qui s'est passé à New-York (ONU), à Washington (Maison Blanche) et Tel-Aviv sans oublier Moscou , Londres et Paris du 15 mai 1947 au 31 décembre 1949 ; ce qui est relativement facile, y compris en français par Internet.
RépondreSupprimerUne photo vaut mieux que mille discours et elle se passe de commentaire. Même sortie de son contexte, elle est difficilement attaquable. C'est un outil qui, mis au service du droit, devrait appuyer le recours des Palestiniens devant les instances internationales, telle la Cour pénale internationale (CPI).
SupprimerSeules «impactent » et éventuellement « payent » les photos violentes, quoique notre conditionnement culturel c'est maintenant « la photo qui bouge et parle ».
RépondreSupprimerLe CPI est « sous contrôle » , ce qui atténue sérieusement le bénéfice mis en avant de la « victoire » de l'automne 2012.
Néanmoins les « pierres » d'Anne Pac sont utiles à l'édification de la seule solution éthique : un état palestinien souverain de la Méditerranée au Jourdain pour le moins, non confessionnel et donnant généreusement réellement les mêmes droits aux vrais ou supposés « Juifs » repentis qu'à tout autre citoyen palestinien soucieux de sérénité et de fraternité. Mais ça nécessite que cet état soit économiquement et environnementalement durablement viable.
Alors que pour y arriver, le juste combat suppose l’utilisation constante des justes mots à propos des réalités passées et présentes justement présentées et comprises par un maximum de Palestiniens patriotes et de vrais amis des Palestiniens patriotes épris d'éthique encore plus que de droit. Car la justice dit le droit, or même le droit n'est pas toujours juste.
Jean-Marie
Palestinophile
Hier soir, j'ai suivi avec intérêt, sur la chaîne franco-allemande ARTE, un documentaire mettant en lumière la collusion entre les instances judiciaires de la "seule démocratie du Moyen-Orient" et l'armée d'occupation, notamment quand il s'agit de faits s'étant déroulés dans les territoires occupés. D'anciens juges de la cour suprême, et des tribunaux militaires, déclaraient ouvertement se fier aux seules sources fournies par les différents appareils de sécurités israéliens, considérées comme plus fiables que les "allégations des ennemis d'Israël". De plus, des juristes compétents avaient été chargés, dès le début des campagnes d'annexion et d'occupation, de concilier droit et "exigences sécuritaires" dans les territoires occupés, à coup d'ordonnances promulguées par les commandants des zones occupées, et visant à justifier entre autres, les expropriations de terres, les démolitions de maisons palestiniennes et la construction de colonies sur des terres confisquées.
SupprimerDans ce documentaire impartial, puisqu'il a été réalisé par un citoyen israélien, on voit l'illustration des limites du droit, face aux intérêts de la puissance occupante. Les conventions internationales sont sciemment utilisées par l'armée d'occupation sioniste.
"Dans ce documentaire impartial, puisqu'il a été réalisé par un citoyen israélien"
SupprimerCette affirmation est discutable :-)
Jean-Marie
Enfin, je voulais dire que le réalisateur de l'émission ne pouvait pas être accusé d'être pro-palestinien, puisqu'il est citoyen du pays dont il dénonce les agissements.
Supprimervraiment oui la photo graphie est un otil de expliquer a tout le peuple que le peuple palestinien souffre de l'armeé israélienne
RépondreSupprimeret que se passer dans
territoires occupés
iman
Oui ,sans aucun doute, le témoignage photographique est une arme de résistance incomparable car simplement :
RépondreSupprimer-elle reflète la réalité de l'image des Palestiniens souvent " mutilée" par les Israéliens et leurs alliés .
-elle n'est pas condamnable comme les roquettes palestiniennes! C'est un outil de résistance pacifique mais à condition qu'elle soit ancrée dans son contexte pour permettre une bonne interprétation ,sinon elle pourra être mal "exploitée" par la presse JAUNE .
Moi, j'ai regardé le documentaire " Flying paper" à l'IF de Gaza , c'était un film formidable! D'après ce que j'ai vu ,je crois que chaque élément du film avait un message très fort pour ceux qui veulent comprendre seulement !
Ce type de films pourra contribuer à changer les clichés liés à la cause palestinienne et à dévoiler les mensonges israéliens , mais il en faut plusieurs.
Bon! La photo, c'est bon ,mais à quoi bon la montrer à ceux qui sont aveuglés ou bien s'aveuglent pour de bon!
Hélas, nous sommes tous les jours inondés d'images, à la télé, sur Internet, faisant état des souffrances, de l'injustice, subies par d'autres hommes, femmes et enfants, sous d'autres latitudes. Certes, les âmes sensibles s'indignent, et parfois, passent à l'action dans un grand élan de solidarité. Néanmoins, cette indignation finit par s'estomper et cède progressivement la place à la résignation, et au pire des cas, à l'indifférence. De plus, les indignations et la solidarité ne changent, hélas, pas le cours des choses, surtout lorsque les intérêts des puissants de ce monde sont jeu!
SupprimerJe me souviens de ce fameux cliché montrant la mort de Mohamed Al-Dura sous des balles israéliennes. Cette image a secoué le monde entier et reste gravée comme un stigmate de la honte dans les pages de l'Histoire de l'occupation. Il y a beaucoup d'autres images montrant la brutalité de l'entité sioniste, qui ne seront jamais effacées de la mémoire de l'Histoire car elles témoignent de la cruauté et de la barbarie de l'occupation notamment des photos d' enfants sous les décombres.
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