22 juin 2013

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7 commentaires:

  1. Je pense que s'ils ont cette "insécurité linguistique", c'est qu'ils ne sont pas compétents pour l'enseignement même s'ils ont des capacités pédagogiques extraordinaires. Il faut tout exiger à un professeur de langues (natif ou pas natif): la connaissance de la langue et de la culture, ainsi que les compétences didactiques nécessaires.

    Ce que je n'aime pas du tout, c'est cette segmentation que l'on fait entre professeurs natifs et pas natifs. Parfois les professeurs natifs sont plus incompétents que les professeurs non natifs. En plus, nous avons l'avantage de connaitre les deux langues, de comprendre mieux les problèmes des élèves pour l'apprentissage de la L.E. et de pouvoir nous servir de la comparaison des deux langues.

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  2. Catalina Nicolin23 juin 2013 à 00:11

    Lorqu'on n'est pas locuteur natif mais nous avons le courage d'enseigner une LE, ca signifie premierement qu'on connait parfaitement et correctement le voccabulaire,la langue ecrite, lue parlee, l'expression orale, la topique, choses qui ne changent pas. On passe des examends d'admission, d'aptitudes pedagogiques. Si on met en discussion le fait que "tu ne peux enseigner une langue si tu ne la connais pas", premierement on porte des insultes aux nos profs qui en ce cas, ont ete tous des incapables, et puis, on demontre sa nulite en ce qui concerne un autre systeme d'education, et les mecanismes qui font d'une personne, prof de LE. Et finalement, on soupconne que les profs apparaissent comme les champignons, apres chaque pluie, sur la rue comme ca:))))))))))))))))))))

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  3. Julia Rendueles23 juin 2013 à 00:13

    Moi je suis d'accord avec vous et je peux ajouter que le plus important dans la vie c'est d'aimer ce qu'on fait, et de transmettre cet amour à nos élèves. Les connaissances, c'est très important soit pour les natifs ou non pas natifs. Mais la manière d'apprendre à communiquer nos connaissances est élémentaire pour le progrès des élèves.

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  4. Konstantinidis Rea23 juin 2013 à 00:15

    Je crois aussi que la chose la plus importante est de savoir communiquer ses connaissances, de faire aimer la matière (la langue en occurrence) qu'on enseigne. Il peut y avoir d'excellents enseignants qui ne sont pas des locuteurs natifs et des locuteurs natifs qui deviennent des enseignants médiocres.

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  5. A mon avis, le degré d'insécurité linguistique traduit l'état de notre répertoire linguistique dans une situation de communication donnée.
    Ce sentiment devrait inciter les professionnels du FLE, non-natifs, à redoubler d'efforts pour être en mesure de dispenser un enseignement de qualité. Il s'agit d'une simple question de conscience professionnelle! Un prof, quelque soit sa discipline, ne devrait jamais se contenter des acquis de sa formation initiale.
    A cet égard, les médias radiotélévisés et la presse écrite reflètent l'état de la langue dans son usage le plus authentique, et à ce titre, permettent d’avoir accès à un ensemble de faits ou de traits de la société actuelle qui en sont la manifestation directement et facilement observable par des étrangers, et qui sont aussi et surtout porteurs d’une mémoire collective, d’habitudes, d’implicites sociaux nécessaires au succès des interactions avec des natifs.

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  6. ne pas etre natif , ne signifie pas toujours qu'on est pas assez competent pour enseigner une LE. il y a d'indeniables atous qui peut faire d'un ensignant non natif un enseignant beaucoup plus competent qu'un congenere natif. par example , la bonne connaissance de la LM des eleves ; cela aide ,sans doute , pas seulement a faire connaitre la difference entre les deux langues , mais aussi a bien traiter les problemes dus au retour a la LM ; " traduction mot a mot " ...
    Cela ne signifie absolument pas qu'on enseigne une LE facilement, puisque cela exige un trvail redouble au niveau linguistique. bref , un enseignant non natif doit deployer tous ses efforts pour etre un bon prof.
    SAHAR ANAS

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  7. L'insécurité linguistique et un état de malaise qui se traduit simplement par la peur de faire des erreurs.
    À mes yeux , c'est un phénomène normal quand il s'agit d'une langue dont on n'est pas le locuteur natif .
    C'est normal mais relatif car son degré varie selon la personnalité et le niveau de ce locuteur.

    La volonté et l'obsession de la maîtrise et de la perfection en est l'origine.
    Il ne faut pas négliger la dimension cérébrale de la parole qui joue un rôle très important ! Quand on parle une langue étrangère notre cerveau n'utilise pas la même zone que le natif ce qui crée ce problème. Ce processus est automatique chez les locuteurs natifs ,quand il parle les mots coulent aisément, mais le locuteur étranger ,quand il parle, il cherche ses idées ,il construit ses phrases, il gère la prononciation voire se corrige en même temps en essayant de respecter les règles linguistiques et sociales.
    Il ne faut pas également négliger la dimension psychique de la parole: un locuteur qui ose parler en sa langue maternelle aura plus de courage de parler plus que les autres, là ,la famille joue un rôle très important pendant l'enfance précoce .

    Chaque apprenant d'une langue étrangère souffre de l'insécurité linguistique mais le professeur d'une telle langue la ressent encore plus ce qui renforce le manque de confiance QUAND il n'est pas bien formé ou bien qu'il ne maîtrise pas très bien la langue étrangère dont il est prof.
    Et quand il est face à un public d'apprenants "assoiffé" de l'apprentissage de cette langue.
    Mais puisque ce prof a choisi ce métier ,il doit continuer à améliorer son niveau pour diminuer le degré de son insécurité linguistique , il n'aura pas besoin d'une recette magique , cela se fait en redoublant ses efforts car le fait d'être un locuteur non natif n'est pas une excuse pour enseigner mal une langue étrangère.
    Il faut simplement:
    -aimer son métier;
    -comme elle a mentionnée Maria Roussi, il faut bien préparer sa leçon;
    -écouter documents sonores variés;
    -diversifier les thèmes de sa lecture;
    -contacter les natifs soit à l'oral ou par écrit;
    -être au courant de l'actualité internationale et celle du pays de la langue étrangère qu'il enseigne;
    -suivre les nouveautés pédagogiques et s'auto-former car la formation initiale n'est pas suffisante.

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